Breeding - Zucht - élevage 

 

Gonymbrasia tirrhea larvae breeding - Käfig für Saturniden - cage d'élevage pour saturnidés   Papilio machaon: les chenilles mangent les feulles de carottes - Fenchel- oder Karottenkraut ist die Nahrung der Raupen  

Gonymbrasia tirrhea Moth larvae

feeding on cherry laurel (Prunus laurocerasus)

 

Papilio machaon, caterpillars feed on carrots leafs

 

 

 

 

Notes d'élevages         Zuchthinweise        Breeding care sheets      

 

                                      

                      

 

Méthodes d'élevage

Beaucoup d'amis de la nature prennent la peine d'expliquer aux enfants les mystères du développement des insectes en élevant des chenilles. Malheureusement, comme ils ne connaissent que trop peu ou pas du tout les moeurs de ces animaux, ils ratent souvent leurs essais pourtant bien intentionnés.

Nous allons donner dans ce chapitre quelques conseils pour réussir des élevages avec des accessoires simples. Il est relativement facile d'obtenir des Petites Tortues (Aglais urticae) et des Paons du jour (Inachis io) à partir de chenilles récoltées sur des orties dans les prés ou en lisière des bois. Il est recommandé d'en prendre peu, surtout si elles sont encore petites et vivent en nids. Dans tous les élevages, il importe de ne pas avoir trop d'animaux dans le même récipient. Les oeufs des papillons ont besoin d'une humidité de l'air élevée. On les conservera dans des boîtes à fromage, des bocaux en plastique ou des récipients analogues au fond garni d'un papier buvard, humecté légèrement tous les deux à trois jours. On contrôlera quotidiennement pour éviter que les chenilles écloses ne meurent de faim. Un autre bon procédé pour garder les oeufs à une humidité suffisante est montré dans la figure ci-dessous. On prend trois gobelets de yoghourt. On remplace le fond du premier par un morceau de gaze fine sur laquelle on dépose les oeufs. On enlève le fond du deuxième et on remplit le troisième à ¼ d'eau, puis on les emboîte l'un sur l'autre en couvrant celui qui est dessus.

On élève les chenilles dans des boîtes à provisions transparentes ou dans des bocaux à conserves à large col. On garnit à nouveau le fond d'un papier buvard et on ferme avec une gaze. Dans les bocaux, on peut mettre les tiges des plantes dans un petit flacon à pilules à col étroit et rempli d'eau. Un autre procédé pour garder les feuilles fraîches consiste à entourer les tiges de papier humide et de plastique.

On entretiendra en permanence une propreté méticuleuse. On changera le feuillage et on nettoiera les bocaux ou les boîtes tous les deux à trois jours, si possible sans toucher les pensionnaires. On introduit la nourriture fraîche dans le récipient, on coupe les anciennes feuilles portant des chenilles et on les dépose sur les nouvelles. Les chenilles ramperont d'elles-mêmes sur celles-ci. On oublie facilement les petits individus encore peu visibles; on fera donc bien de les compter. On évitera toute formation de condensation à l'intérieur des récipients. Un autre procédé pratique d'élevage consiste à mettre les chenilles et leurs feuilles dans des sachets de plastique transparent (pas de cellophane), de grandeur moyenne, qui seront gonflés prudemment avant d'être fermés avec un élastique, et dans lesquels la plante nourricière ne fanera pas de longtemps, même sans eau. On la renouvellera néanmoins tous les deux à trois jours à cause du risque de moisissure et on enlèvera les défécations. On mettra au fond du sachet un buvard pour absorber la condensation. On peut aussi bricoler une cage pour chenilles. On prend une caissette de bois fermée de 12 cm de large environ et on remplace deux parois opposées par des plaques de verre, fixées avec de petites baguettes de bois. On peut ainsi facilement observer l'intérieur et introduire la nourriture. Ces caissettes ne conviennent que pour d'assez grosses chenilles car les toutes petites s'échappent par l'interstice entre les vitres et le bois.

On a aussi obtenu de bons résultats avec de petits aquariums remplis d'une couche de 10 cm environ de sable et de tourbe humides. On les ferme d'un cadre de bois couvert d'un treillis fin. Comme les parois de verre sont trop lisses, il faut garnir l'intérieur de quelques baguettes et branchettes permettant aux chenilles d'atteindre le feuillage. Les diurnes se fixent volontiers sur ces supports pour la métamorphose, tandis que les nocturnes s'enfoncent souvent dans la terre. Pour éviter le dessèchement des chrysalides, on asperge le substrat de sable et tourbe avec un peu d'eau à quelques jours d'intervalle. On n'exposera jamais au soleil des récipients fermés contenant des chenilles; une place bien éclairée dans une chambre suffit. Il est recommandé de mettre dans une caissette séparée les espèces qui se chrysalident sur le sol ou sous terre. On se procure à cet effet une caisse de bois (env.35 x 50 x 35 cm) avec un couvercle dans lequel on pratique une ouverture de 4 cm de large, fermée avec un treillis fin. On recouvre le fond d'un mélange de sable et tourbe légèrement humide, parsemé de feuilles et rameaux secs. On y transfère les chenilles prêtes à la nymphose. Le débutant a d'abord de la peine à déceler ce moment mais s'il surveille bien son élevage, il remarquera un jour que les chenilles s'agitent, se déplacent d'une manière désordonnée et jeûnent. Quelques espèces, surtout celles ce couleur vertes, deviennent brunâtre ou jaunâtre. Si l'on n'est pas encore tout à fait sûr, on peut rajouter encore un peu de feuillage. Les chenilles surprises en train de se déplacer rapidement sur les routes et les chemins sont en général en train de se préparer à la nymphose. Chez les rhopalocères, elles se fixent peu après avec une ceinture de soie à la paroi de la caissette (chrysalides succeintes) ou se suspendent au couvercle (chrysalides suspendues). De nombreuses chenilles poilues se tissent des loges entre des feuilles de la plante nourricière.

Si nous découvrons une chenille quelconque que nous désirons élever, on prendra un rameau de la plante où elle se trouve pour déterminer de quelle espèce il s'agit.

Il va de soi qu'on donnera à chaque chenille la plante nourricière qui lui convient.

On pourra souvent nourrir les espèces polyphages avec du saule, du bouleau, de la dent de lion, du trèfle ou des feuilles de salade.

 

 

Paon du jour et Petite Tortue

Les chenilles de ces papillons aux superbes couleurs s'élèvent assez facilement. On les trouve encore en assez grand nombre au printemps, ou en été, lors de la deuxième génération, sur des orties au bord des ruisseaux, près des fermes et sur les lisières ensoleillées. On fera attention de couper les plantes nourricières avec précaution à la base avec des ciseaux, en se protégeant éventuellement les mains avec des gants de cuir. On met les chenilles récoltées dans la caissette ou le bocal prévu, ou à la rigueur dans un carton à souliers, dont une partie du couvercle sera découpée et garnie de gaze. Après deux à trois semaines de soins, les chenilles devenues adultes commencent à grimper le long des parois et se suspendent à leurs pattes anales tête en bas. Au bout de quelques jours elles se transforment en chrysalides gris brun, ornées de taches dorées, de pointes et de bosses. Les papillons éclosent au bout de deux semaines. Ceux de la deuxième génération hivernent.

 

Cycle évolutif de Aglais urticae, la Petite Tortue

Cycle évolitif de la Petite Tortue (Alais urticae) - www.pronatura.ch

 

 

Machaon

En mai ou en juillet, on découvre de temps à autre sur les carottes du jardin les chenilles vertes et noires à points rouges du Machaon. Celles vivant de mai à début juin donnent des papillons en juillet. Leur élevage n'offre aucune difficulté particulière. Il n'en va pas de même avec la deuxième génération, qui se chrysalide en août et hiverne dans cet état, si bien que le papillon n'éclôt plus la même année. Une des plus importantes règles d'élevage consiste à ne pas détacher de leur support les chrysalides fixées par une fine ceinture de soie à la paroi de la caisse ou à une tige. On les entreposera avant leur hivernation en automne, ou au plus tard au début de la période de chauffage, dans un local non chauffé, pas trop sec. On les aspergera de temps en temps avec un peu d'eau à l'aide d'un vaporisateur à parfum ou en passant simplement le doigt en direction des chrysalides sur les crins d'une brosse mouillée. Si l'on néglige ce soin, elles se dessèchent et produisent des papillons estropiés. Les caves trop chaudes ne conviennent pas pour l'hivernation.

Les soins les plus attentifs n'empêcheront jamais la mort de quelques sujets. Dans la nature aussi toutes les chrysalides ne résistent pas à l'hiver. A la fin de la période de chauffage, on reprend les pensionnaires dans l'appartement et au bout d'assez peu de temps, les papillons auront achevé leur développement et feront sauter l'étroite enveloppe nymphale. Nos efforts auront valu la peine; il n'est pas donné à tout le monde d'admirer de près en toute quiétude un des plus beaux papillons d'Europe centrale. Encore une remarque: les chenilles de Machaon ne causent aucun dégât aux carottes car elles ne sont jamais nombreuses au même endroit. Il serait donc faux de les détruire, car le papillon est de toute façon peu commun.

 

Où trouver des chenilles et des chrysalides?

Toute l'année on peut trouver des chenilles sur des plantes très diverses pendant la bonne saison et, en hiver, sous la mousse et les pierres. Au début le novice a de la peine à les découvrir car elles sont en général bien camouflées. Elles se trahissent d'abord par les traces de leur activité: plantes et feuilles rongées avec des entailles ou des échancrures typiques et, parfois, défécations gisant çà et là. Si on ne les trouve pas, elles sont peut-être cachées au pied de la plante et ne sortent que de nuit. Les éleveurs expérimentés repèrent ces endroits et viennent les inspecter de nuit avec une lampe de poche: les chenilles, dont les têtes brillent dans la lumière, sont alors bien visibles. Par malheur elles sont souvent parasitées si bien que, malgré tout son travail, on n'obtient pas les papillons espérés mais des larves d'ichneumon ou de tachinide. Suivant le mode de nymphose, il arrive qu'on trouve les chrysalides sous les pierres, spécialement en montagne, sous la mousse au pied des troncs ou contre des parois de bois.

On relâchera les papillons sur les lieux de capture des chenilles ou près de leurs plantes nourricières. Le résultat des élevages présente souvent un grand intérêt scientifique car on ignore encore certaines particularités biologiques. Ceux qui élèvent régulièrement des papillons devraient donc tenir un journal de chaque élevage indiquant le nombre de mues, les changements de couleur et tous les faits saillants. Il vaut la peine d'adhérer à une société entomologique où l'on aura l'occasion d'échanger de précieuses observations avec des adeptes de la même passion. Les universités renseigneront sur les sociétés existantes.

Ces brèves indications encourageront peut-être certains lecteurs à élever des papillons pour étudier tranquillement leur intéressant développement chez eux. Les enseignants notamment ne devraient pas manquer d'initier leurs élèves à ce phénomène qui est un des grands mystères de la nature.

Les lecteurs désireux d'en savoir plus sur les problèmes d'élevage consulteront le livre de Friedrich Ekkehard, Elevage des papillons - Espèces européennes -, 1982, Revue Sc. nat. Compiègne.

 

  Sexage d'une chrysalide: le mâle a 4 segments libres, la femelle 3.

 

Voir ci-dessous des indications d’élevage de quelques espèces particulières.

 

 

Antheraea yamamai

Une belle saturnie asiatique (japanese silk moth) facile à élever, elle a la particularité de présenter une variation de couleurs allant du noir au jaune, en passant par l’orange, brun, gris et d’autres tons intermédiaires.

L’œuf hiberne, une seule génération par année. Il suffit de conserver les oeufs dehors, abrités, (balcon exposé au nord) dans une petite boîte avec une grande ouverture dans le couvercle, couvert de gaze à maille fine. Très fréquemment les chenilles émergent trop tôt dans la saison avant que les feuilles du chêne ne soient écloses. Il est recommandé de mettre les œufs, avant qu'un temps doux s'installe (début mars), au réfrigérateur jusqu'au au moment du bourgeonnement du chêne. A ce moment les oeufs peuvent être mis 2-3 jours dehors avant de les prendre dans la chambre pour l'élevage.
(Les oeufs peuvent aussi être mis au frigo pendant tout l'hiver, cependant certains appareils dessèchent parfois les oeufs, là il faudrait veiller à l'humidité: ni trop, ni trop peu).

Après l'hibernation et lorsque les petites chenilles émergent, il suffit de mettre une petite branche de chêne dans une boîte transparente d'environ 1 litre. Une boite de film (photo) convient comme vase et support pour cette petite branche de chêne. On découpera un trou dans le couvercle et l’on obturera les ouvertures après avoir mis la branche pour que les chenilles ne descendent pas le long du rameau pour éventuellement aller se noyer. Ensuite il suffit de transférer délicatement les petites chenilles avec un pinceau sur les feuilles ou les rameaux. On peut aussi découper le support sur lequel la petite chenille s’agrippe après l'éclosion et placer le tout à proximité d’une feuille de chêne. Un changement de nourriture devrait intervenir environ tous les trois jours avant que les feuilles ne se fanent. Après la première mue, on placera les chenilles dans une cage d’élevage normale (30x30x50cm) munie d’un grillage fin. Au dernier stade les chenilles mangent énormément, il faut alors veiller que la nourriture ne manque pas. On peut placer les branches dans l'eau pour que le feuillage reste frais, cependant l’appétit est tel que les feuilles chêne n’ont pas le temps de se faner avant d’être mangées. La chenille confectionnera un cocon parmi les branches ou dans un coin de la cage. Après 2 semaine on peut enlever les cocons si on le désire et les suspendre dans une cage-volière (~1m3). Vaporiser de temps en temps les cocons le soir. Les papillons émergent en juillet à l’arrivée de la nuit. L'accouplement aura lieu à minuit du même soir ou le lendemain. Et voilà, le cycle recommence… Bon élevage.

 

 

 

Grammia quenseli (Gletscherbär)

Eine Hochalpine Arctiidae Schmetterlings Art. Sein Lebensraum liegt zwischen 2500-3000m.

Leichte Zucht auf Löwenzahn, Spitzwegerich oder anderen niederen Pflanzen.

Die Raupen kann man in einem durchsichtigen 1 bis 2-Liter-Behälter halten. Eine grosse Öffnung mit feinmaschiger Gaze überstülpt ist notwendig für reichliche Luftzufuhr. Alle 2 Tage sollte frisches Schnitt-Futter gereicht werden.

Die Raupen können leicht getrieben und kontinuierend gezüchtet werden bei etwa 26 Grad + viel Tageslicht (Lampe: 20-24 Stunden), dies ist notwendig um den Überwinterungsdrang zu vermeiden, sonst gehen die meisten Raupen in eine etwa 2-3-monatige Diapause im Zimmer oder gehen in 1 bis 2 Überwinterungen. Bei einer Überwinterung müssen dann die Raupen im Freien gehalten werden bis im März. Verpuppung in leichtem Gespinst zwischen Papier- und Pflanzen-Teilen. Puppenruhe 12-17 Tage. Kopula am Licht in kleinem Käfig leicht erzielbar.

 

 

Brintesia circe (Weisser Waldportier)

Satyridae Schmetterlings Art. Seine Lebensräume sind mehrheitlich südlich exponierte Wiesenhänge oder warme Waldränder, 200-800m.

Die Jungraupen fressen bis zur 1. oder 2. Häutung dann überwintern sie, am Besten in kleinem mit Gaze geschützten Behälter auf Balkon. Genügend Luftzirkulation ist notwendig, keine Sonneneinstrahlung. Bei trockener Witterung leicht sprühen. Die Raupe frisst Gras/Rasen, am besten Raygras (Lolium multiflora) oder Aufrechte Trespe (Bromus erectus). Wichtig: die kleinen Raupen fressen durch den ganzen Winter etwas wenig Gras, besonders bei milder Witterung. Einmal pro Woche sollte man einige Gräser beifügen. Sobald neues Gras/Rasen austreibt, kann die Zucht im Zimmer weiterlaufen (ab Februar-März).

Es kann vorkommen, dass es einige Schwierigkeiten gibt bei der Zucht nach der Überwinterung. Jedoch war bemerkt worden, dass trockenere Bedingungen besser gelingen, sogar manchmal kann das Futter schon ein wenig trocken sein.

Es kam zu Erfolg, wenn jeder 2. Tag ungewässertes neues Schnittfutter gereichte wurde. Es darf keine Schimmelbildung geben mit den Kotballen und reichliche Luftzufuhr ist stets notwendig (grosse feinmaschige Gaze-Öffnungen). Auch gut ist, wenn man eine Einlage Toiletten-Papier gibt um für niedrige Luftfeuchtigkeit zu sorgen.

Gemeines Gras/Rasen oder Ray-Gras, Aufrechte Trespe oder andere Bromus- Lolium-Arten sind gutes Futter.

 

 

Actias Luna (Luna silk moth, American moon moth)

A beautiful North American Saturniidae with characteristic long back wings. Two generations can usually be risen per year. Foodplants: birch or walnut, some accept, pecan, persimmon, maples, beech, cherry or oaks. In the wild this moth lives in late spring (May-June), two generations in southern USA.

Breeding information: Keep the eggs in a small transparent plastic box until the caterpillars emerge. Then put a small branch of birch in a tiny container. Make sure to clog the holes with cotton wool to avoid the caterpillar from coming into contact with the water. This should be placed into a larger fine-meshed cage. Add carefully the young larvae close to the leaves. About every 3rd day refresh the food, just put a new branch beside the old one, the larvae will find automatically the fresh leaves. Use a normal breeding cage (30x30x50cm) after the 3rd larval instars. From now on be sure to provide enough fresh food for the appetite will be enormous until it starts weaving a cocoon among the branches. After about 4 weeks of rest, the moth will hatch, usually at midnight.

 

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The development of insect breeding supports their survival, protects their biotope. It also reduces illegal trade, educates youth, satisfies collectors and butterfly houses.

 

Das Züchten von Insekten begünstigt ihr Überleben, schützt ihre Biotope, bekämpft  illegalen Handel, unterrichtet die Jugend, erfreut Sammler und Schmetterlings-Gärten.

 

Développer l’élevage des insectes favorise leur survie, protège leur biotope, combat le commerce illégal, instruit la jeunesse, satisfait les collectionneurs et serres à papillons.

 

Exemples:

www.bcnet.org/bsp/bcn/learning/ar96/irianjaya10.htm  

http://centralamerica.com/cr/butterfly/bflyart4.htm

http://biological-diversity.info/greenhills.htm

http://www.kipepeo.org/

http://www.eco-index.org/search/results.cfm?ProjectID=135