Protection
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Butterfly protection means Biotope protection!
Sans protection de biotopes pas de protection de papillons!
Schmetterlingsschutz ist Biotopschutz! Für Schmetterlinge sind intakte, gut strukturierte und ausreichend dimensionierte Lebensräume von existentieller Bedeutung, ohne geeignete Lebensräume keine Schmetterlinge. |
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| Mellicta parthenoides Biotope |
http://www.nabu-schmetterlinge.de/
http://butterflies.freeservers.com/preservation.html
CITES - Arthropoda - Insecta http://www.cites.org/
L'OIPE http://www.inra.fr/Internet/Hebergement/OPIE-Insectes/lip-fr.htm
http://www.inra.fr/Internet/Produits/dpenv/orsakc33.htm#la
The Alpine Network for Protected Areas http://alparc.ujf-grenoble.fr/800-index.phtml
IUCN Red list http://www.redlist.org
World Conservancy Database http://www.unep-wcmc.org
Convention de Berne, Annexe 2 http://www.nature.coe.int/french/cadres/textes.htm
The Bern Convention, Appendix 3 http://www.nature.coe.int/english/cadres/bern.htm
Papilio machaon: Tier des Jahres 2003 http://www.pronatura.ch/
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Utilité des papillons
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Les papillons nous rendent d'heureux services. Avec les abeilles, ils sont les principaux agents pollinisateurs, et il existe même des fleurs fécondées uniquement par des papillons nocturnes à longue trompe. Les chenilles de certains d'entre eux se tissent des cocons pour se métamorphoser bien à l'abri. Celles du Bombyx du mûrier (Bombyx mori) - du reste le seul papillon domestiqué n'existant plus à l'état sauvage - possèdent deux glandes séricigènes produisant deux fils de fibroïne qui seront collés l'un à l'autre et enrobés d'une autre substance, la séricine ou grès. Suivant la grosseur du cocon la longueur totale du fil de soie mesure 2500 à 3500 mètres, dont on ne peut dévider qu'environ 1200 mètres. Le restant donne des sous-produits. La femelle pond de 200 à 500 oeufs; il en faut 1500 à 2100 pour faire un gramme. Le premier jour, la chenille pèse 0,47 mg; au 33e, à la fin de sa croissance, elle atteindra jusqu'à 4 g, et une longueur de 9 cm. Elle aura donc multiplié sa longueur par 30 et son poids par 7000 à 8000. Les archéologues font remonter le début de l'élevage du ver à soie en Chine au Néolithique, 5000 à 4000 ans av. J.-C. On a trouvé des restes de soieries datant des XVI-Xie siècles av. J.-C. La production et le commerce de la soie se répandirent le long de la fameuse route de la soie, puis plus tard par voie de mer. Ce n'est qu'au milieu du VIe siècle que des moines réussirent à importer en contrebande, cachés dans leur bâton de pèlerin, des oeufs du Bombyx et des graines du mûrier dans l'Empire romain d'Orient dont la capitale était Constantinople, l'actuelle Istanbul. Dès la fin du Xe siècle, la sériciculture et l'industrie de la soie se propagèrent en Europe, en Italie, Espagne, France et Suisse. Lyon et Zurich entre autres devinrent des centres de ce commerce. Malgré son recul, la production, qui ne représente plus que 0,15% des fibres textiles brutes, reste encore assez importante. La valeur des exportations de la Chine est estimée à environ 350 millions d’euros par an. Le Japon et la Corée du Sud sont aussi d'importants exportateurs. Aux Indes, le tussah, soie sauvage tirée du cocon d'un Bombyx du genre Antheraea, joue un certain rôle. On élève ses chenilles en plein air sur des buissons de chêne sous la surveillance de gardiens. Voici des chiffres montrant le travail nécessité par l'élevage des vers à soie: Pour nourrir la progéniture de cent femelles pondant chacune 500 oeufs, il faudra compter une tonne de feuilles de mûrier. Les cocons de 50 000 chenilles pèsent environ 1000 kg qui donneront autour de 120 kg de soie brute. |
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