Gallery 4 Insecta

Various insects - diverse Insekten

 

 

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Empusa pennata, Empuse ou diablotin - Gottesanbeterin mmm Empusa pennata, Empuse ou diablotin - Gottesanbeterin
Empusa pennata, Praying Mantis "Diablotin", Provence   Empusa pennata, Praying Mantis "Diablotin", Provence
     
Petite mante de Provence - Mantis Süd-Frankreich   Mante religieuse du Burkina Faso - Gottesanbeterin auf Orchidee
Mantodea, Praying Mantis, France   Mantodea, Praying Mantis on Orchid, Burkina Faso
     
Euscorpius flavicaudis: femelle - weiblicher Skorpion, Provence   Euscorpius flavicaudis: Scorpion - männlicher Skorpion, Provence
Euscorpius flavicaudis, female scorpion, France   Euscorpius flavicaudis, male scorpion, France
     
Scolopendra cingulata: La scolopendre annelée (mille-patte ou myriapode) - Mittelmeer Gürtelscolopender, Riesenläufer, Hundertfüsser (Chilopoden)   Pyrrhocoris apterus: Le Gendarme, le Suisse - Feuerwanze
Scolopendra cingulata, Megarian Banded Centipede, France   Pyrrhocoris apterus, Fire Bug, Switzerland

 

 

                           

 

 

 

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L'ordre

 

1. Les papillons font partie des insectes

Les papillons font partie des insectes, une des grandes classes du règne animal. Leur nom scientifique «Lépidoptère» est dérivé du grec et signifie insecte aux ailes couvertes d'écailles.

On ignore la date exacte de l'apparition des insectes sur la terre. Les plus anciens fossiles remontent à plus de 350 millions d'années, soit à l'ère géologique du Paléozoïqueet plus précisément à la période du Dévonien moyen. On a découvert des papillons très bien conservés dans de l'ambre jaune, âgé d'environ 50 millions d'années. Les gisements les plus connus de lépidoptères fossiles du tertiaire moyen se trouvent à Florissant (Colorado, USA) et dans la mine de lignite de Geiseltal près de Halle (Allemagne).

Il y a actuellement sur la terre environ 1 million et demi d'espèces animales; 800 000 sont des insectes et on en découvre constamment de nouvelles. La plupart sont souvent présentes en populations gigantesques. Les insectes nuisent à l'homme en suçant du sang (moustique commun, etc.), en transmettant des maladies (malaria, peste, etc.) et en s'attaquant aux végétaux et aux provisions. Mais il ne faut pas oublier les services qu'ils rendent en pollinisant les fleurs, en fournissant du miel ou de la soie. Leur nom issu du latin «insectus » (en grec: «entomos») signifie littéralement «coupé» à cause des étranglements de leur corps. On les appelle aussi «Hexapodes», c'est-à-dire animal à six pattes. Dotés tous d'un plus grand nombre de ces membres, les myriapodes, les cloportes, les araignées et les crustacés ne sont pas des insectes; ils appartiennent à d'autres classes du grand embranchement des Arthropodes, qui à leur tour font partie des Invertébrés. En négligeant les Unicellulaires, ceux-ci forment les 99% de la faune d'Europe centrale.

 

                                                   ; -- Crustacés                         ; -- Insectes ou Hexapodes

Inverterbrés ----- Arthropodes ----------------------- Trachéates

                                                   9 -- Arachnides                       9 -- Myriapodes (Mille-pattes)

 

Les insectes se caractérisent par la morphologie typique de leur corps. Celui-ci se subdivise en tête, thorax et abdomen. Il porte en général deux paires d'ailes à l'état adulte et il est revêtu d'une substance souple et élastique, la chitine, formant la cuticule.

Cet exosquelette, ou squelette externe, réduit les déperditions d'eau et entoure le corps d'une sorte de carapace. Suivant la proportion de sclérotine, substance formée de protéines durcies, qu'il contient, il est plus ou moins dur. Les muscles sont accrochés à sa face interne. A cause de lui, la croissance des insectes est irrégulière et progresse par à coups. La plupart du temps elle comporte un changement de forme, la métamorphose.

Une larve aptère (sans ailes) sort de l'œuf; elle mue plusieurs fois et grandit par étapes. On distingue chez les insectes divers types assez compliqués de développement, dont voici les principaux:

 

Insectes avec métamorphose peu marquée

Les larves et les insectes adultes sont très semblables et dépourvus d'ailes; il n'y a pas de stade nymphal. Le petit poisson d'argent, bien connu des ménagères, appartient à ce groupe des Aptérygotes ou insectes primitifs.

 

Métamorphose incomplète

Les stades juvéniles diffèrent en général peu de l'adulte. La sauterelle, par exemple, sort de l'œuf déjà sous forme d'individu à échelle réduite, encore aptère. Elle saute le stade de nymphe. Les éphémères, les libellules, les cafards, les termites, les perce-oreilles, les punaises et les poux se développent de la même manière. Le cas de l'éphémère est spécialement intéressant. Au terme de sa croissance, la larve laisse échapper une subimago, adulte ailé immature, qui doit muer encore une fois pour devenir un insecte parfait ou imago. Ce stade intermédiaire est propre aux éphémères et unique en son genre parmi les insectes.

 

Métamorphose complète

Il sort de l'œuf une larve, p. ex. un asticot, un ver blanc ou une chenille; après plusieurs mues, elle passe à l'état de nymphe, un stade de repos apparent pendant lequel elle subit une transformation complète aboutissant à l'insecte parfait ou imago, mouche, hanneton ou papillon.

 

Tous les insectes sont poïkilothermes; leur température dépend donc fortement de celle du milieu. Si celle-ci est basse, leur croissance et leur développement sont ralentis; ils s'interrompent en-dessous d'un seuil critique ou au-dessus de 40°c. Au repos, la température propre de l'insecte ne dépasse jamais celle du milieu; elle peut même être inférieure en cas de forte évaporation, quand l'air est très sec. Chez les papillons nocturnes, on observe une certaine thermorégulation: en effet, ils échauffent leurs muscles grâce à un frémissement des ailes. Dans les ruches d'abeilles, les ouvrières règlent le niveau thermique en battant des ailes. De nombreuses espèces de mammifères se protègent du froid par une fourrure et règlent la température de leur corps grâce à un système sanguin fermé qui manque aux insectes. Mais les inconvénients, à première vue assez graves, de la poïkilothermie permettent justement à ces derniers de conquérir des milieux vitaux hostiles à d'autres animaux. On les trouve des Tropiques aux régions polaires, du bord des déserts aux plus hauts sommets des Alpes, au milieu des neiges et des glaces. Dans l'Himalaya on rencontre des papillons jusqu'à 6000 m d'altitude.

 

2. L'ordre des Lépidoptères

On décrit en Europe centrale plus de 1800 espèces de Macrolépidoptères. Tous les papillons de ce groupe ont en règle générale des chenilles avec des pattes à crampons. Tandis que les chenilles des Microlépidoptères ont des pattes à couronnes (ventouses) et on dénombre en Europe centrale environ 1700 espèces décrites.

 

Macrolépidoptères Rhopalocères (papillons diurnes) Papilionides (Machaon)
    Pierides (Aurore)
    Nymphalides (Morio)
    Satyrides (Silène)
    Libythéides (Echancré)
    Lycénides (Semiargus)
  Grypocères ou Hespériides Hespériides (Echiquier)
  Hétérocères (papillons nocturnes) Arctides (Ecaille-Martre)
    Sphingides (Sphinx du Tilleul)
    Saturnides (Isabelle)
    Noctuides (Noctuelle)
    Géométrides (Phalène), etc...
Microlépidoptères Hétérocères (papillons de nuit) Tinéides (Teigne)
    Tordicides (Tordeuse)
    Pyralides (Pyrale), etc, etc...

 

nom des différentes sudivisions des ailes  nom des parties du papillon  armature bucale d'un papillon (piéride)

 

 

3. Considérations générales sur les papillons

Les Coléoptères sont l'ordre d'insectes avec le plus d'espèces; avec plus de 150’000 espèces décrites sur tout le globe, les Lépidoptères occupent le troisième rang. Comme la plupart sont de bons voiliers, ils arrivent à coloniser des places inaccessibles à l'homme. Mais ils se heurtent aussi à des limites: une grande partie d'entre eux a besoin de plantes pour les chenilles, qui rongent des feuilles, et pour les adultes, qui sucent du nectar ou des sécrétions d'arbres. Leurs «aérodromes et leur espace aérien» sont les prés secs, fleuris ou marécageux, les pâturages alpins, les lisières herbues, les coupes rases, les gravières, etc. C'est pourquoi peu d'espèces ont survécu dans les campagnes et les forêts exploitées intensivement. De tout temps, les papillons ont éveillé la curiosité de l'homme ou la passion des chercheurs. Le philosophe et naturaliste grec Aristote (384-322 av. J.-C.), a déjà décrit les moeurs et la métamorphose d'une dizaine d'espèces. Si les Lépidoptères suscitent plus d'intérêt que les autres ordres d'insectes, ils le doivent sans aucun doute aux couleurs splendides de certains de leurs représentants, notamment d'origine tropicale, et à la facilité d'élevage des chenilles de plusieurs espèces. On en dénombre 360 espèces environ en Suisse.

 

4. Nomenclature

De nombreux papillons portant des noms vulgaires différents selon le pays ou la région, il était nécessaire d'avoir un système de nomenclature plus ou moins naturel, basé sur les conditions existant dans la réalité et sur les liens de parenté. Le naturaliste suédois Carl von Linné classa les plantes et animaux qu'il connaissait d'après leurs caractéristiques et créa la nomenclature binominale dans son ouvrage «Systema naturae». Elle consiste à donner à chaque espèce deux noms tirés du latin ou du grec, auxquels on ajoute souvent de nos jours un troisième pour désigner une sous-espèce (nomenclature trinominale, p. ex. Papilio machaon gorganus). D'après les règles taxinomiques, le plus ancien nom donné à un animal en vertu de la nomenclature binominale a la priorité; tous les suivants sont des synonymes non valables. Dans tout le règne animal, on ne doit pas trouver deux mêmes noms de genres, ni deux mêmes noms d'espèces à l'intérieur du même genre. Ces homonymes sont aussi illicites. Les cas litigieux sont tranchés par la Commission internationale de nomenclature zoologique (CINZ).

L'ordre des Lépidoptères est subdivisé actuellement en de nombreux sous-ordres et familles d'après des critères morphologiques et phylogénétiques.

tiré du livre "Les papillons de jour et leurs biotopes" de Pro Natura Suisse

 

 

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